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Ambroise Thomas - Portrait / Foxoo
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Source : #6402 Publié le 11/11/11 | Vues : 101

Ambroise Thomas / Portrait


Ambroise Thomas naît le 5 août 1811 à Metz. Fils de musiciens, Ambroise, dès son plus jeune âge, pratique le piano et le violon. Dans sa ville natale, il est considéré comme un jeune prodige. A la mort de son père, il s'installe à Paris avec sa mère en 1827, mais reviendra régulièrement à Metz jusqu'à la guerre de 1870. Ambroise entre au Conservatoire de Paris dont Cherubini est alors le directeur. Le jeune élève y perfectionne le piano avec Zimmermann, travaille l'harmonie et l'accompagnement avec Dourlen et la composition musicale avec Lesueur (qui eut aussi pour élèves Berlioz et Gounod).


Ambroise Thomas sort en 1832 du Conservatoire avec le Prix de Rome, qu'il remporte avec la cantate Herman et Ketty. Il est, dès le début de l'année suivante, l'hôte de la Villa Médicis à Rome, où il compose essentiellement de la musique de chambre. Thomas s'enthousiasme pour la Ville Eternelle, il y rencontre Ingres, Stendhal, Berlioz, Chopin...

Il voyage ensuite à Vienne, Munich et Leipzig. A son retour à Paris en 1836, Thomas se lance dans la composition d'ouvrages lyriques d'un style léger et mélodieux, comme La Double Echelle, un opéra-comique, en 1837, ou Le Perruquier de la Régence. L'opéra Le comte de Carmagnola reçoit un accueil mitigé.

Ambroise Thomas compose alors d'autres opéras-comiques, Le panier fleuri, Carline, Angélique et Médor, puis Mina ou le ménage à trois, ainsi qu'un opéra, Le guérillero, des ballets, Gipsy, puis Betty. Ses succès lui valent la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur en 1846. En 1849, il triomphe avec Le Caïd. Cet opéra-comique atteint les 400 représentations rien qu'à Paris, sans compter la province et l'étranger. L'année suivante, c'est Le Songe d'une Nuit d'Eté, une fantaisie dramatique bien accueillie, où l'on croise Shakespeare lui-même.

Ces deux ouvrages l'imposent à la tête des jeunes compositeurs français en vogue et Ambroise Thomas est élu à l'Académie des Beaux-Arts au fauteuil de Spontini. En 1851, il écrit Raymond, un opéra-comique dont l'ouverture est restée populaire. L'année suivante, il compose une Messe solennelle qui constitue l'oeuvre maîtresse de sa production religieuse. Viendront s'ajouter d'autres ouvrages : La Tonelli, La cour de Célimène, Psyché, Le carnaval de Venise et, en 1860, Le Roman d'Elvire, un opéra-comique sur un livret d'Alexandre Dumas père.

Enfin, en 1866, Mignon, une tragédie lyrique d'après Goethe, lui permet d'accéder au statut de compositeur majeur. Cette oeuvre sera représentée dans tous les théâtres du monde. Dix-huit mois plus tard, Hamlet, un opéra adapté de la tragédie de Shakespeare, confirmera cette renommée internationale. A la 1000e représentation de Mignon en 1894, Ambroise Thomas, qui vient de passer le cap des 84 ans (il en avait 55 à la première), est au sommet de sa gloire.

En 1856, Thomas prend la succession d'Adolphe Adam et devient professeur de composition au Conservatoire de Paris. Jules Massenet et Edouard Colonne figurent parmi ses nombreux élèves. A la mort d'Auber en 1871, Ambroise Thomas est nommé Directeur du Conservatoire de Paris. Pris par ses nouvelles fonctions, il ne composera plus que deux ouvrages, Françoise de Rimini, un opéra, en 1882, et La Tempête, un ballet, en 1889.

A cinq reprises Président de l'Institut de France, Ambroise Thomas est le premier musicien à être élevé à la dignité de Grand Croix de la Légion d'Honneur. Ambroise Thomas meurt le 12 février 1896 à Paris.


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