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André Serré - Portrait / Foxoo
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Source : #6402 Publié le 12/03/12 | Vues : 17

André Serré / Portrait


André Serré entre au Théâtre de la Cité dirigé par Roger Planchon en 1963. Tour à tour standardiste, serviteur de scène, chargé des abonnements, puis figurant acteur, assistant à la mise en scène, il fixe son choix sur la place de régisseur-son. A ce moment-là, l'arrivée de Patrice Chéreau le sauve d'un licenciement imminent et le Théatre de la Cité devient le TNP.




Avec Chéreau justemment, André Serré invente les fameux silences «habités» de sons que personne ne distingue vraiment mais qui construisent une ambiance propice a la situation. Cette «nouvelle» manière de faire du son entre autres dans La Dispute fera école. A partir de ce moment là, André Serré travaille avec de nombreux metteurs en scène, Chéreau bien sur à Lyon puis à Nanterre, Roger Planchon dont il sera le fidèle collaborateur pendant 30 ans, J.P Vincent, Jacques Rosner à Toulouse, Jacques Weber à Nice, Jérôme Savary, Georges Lavaudan, Jérôme Deschamps et Macha Makeieff, Luc Bondy, mais aussi Robert Hossein pour Ben-Hur au stade de France, et Claudia Stavisky, plus récemment.

Il intervient aussi quelquefois à l'Opéra de la Monnaie à Bruxelles et à l'Opéra de Genève. A partir de 1982, il devient un collaborateur privilégié du Festival d'Avignon pour lequel il invente un système novateur pour amplifier la voix des comédiens dans la Cour d'Honneur du Palais des Papes. Ce système composé de plus de 2500 petits haut-parleurs permet aux spectateurs d'entendre convenablement les comédiens sans avoir l'impression qu'ils sont sonorisés.

André Serré adapte le même système au Stade de France pour la mise en scène qu'il fait de Carmen, et qui rassemblera pour un soir plus de 70000 spectateurs. Parallèlement à cette activité de « création sonore », André Serré met en scène des spectacles, soit qu'il invente de toutes pièces Le beau Danube bleu, Play pause record, Les longues nuits de mort, Casse Noisettes, Gaspard, soit des classiques Roméo et Juliette (dont une version en arabe à Alep en Syrie) mais aussi Fantasio, Rilke etc'

Il travaille aussi pour le show-bizz, coachant les lauréats de la Star Academy dans leurs premiers pas en solo, ainsi , Nolwenn Leroy, Gregory Lemarchal, puis enfin la mise en scène de Yannick Noah toujours au Stade de France. Dès 1990, le monde de la danse s'intéresse a la manière qu'a André Serré d'imaginer des musiques et de les pervertir avec des bruits du quotidien. Il aura ainsi une longue collaboration avec Régine Chopinot et Michel Kelemenis entre autres, mais aussi Anne Térésa de Keersmaker, Odile Duboc, Patrick Dupont.

Pour la quatrième fois, Jean-Baptiste Sastre fait appel à lui pour imaginer un univers sonore pour ses spectacles, il y eut d'abord Tame r lan à Chaillot, puis Les Paravents, et en 2010 Richard 2 pour Avignon. « Cette collaboration m'interesse particulièrement parce que Jean-Baptiste instaure un rapport nouveau. Il est à la fois très exigeant mais propose aussi un échange, j'ai l'impression en travaillant avec lui que j'apprends chaque jour autant que je lui donne, c'est un fait rare dans ce genre de travail ».


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