Ceili Brandon Fairy / Portrait
A l'origine, le mot céilà désignait, dans le nord de l'Irlande, une réunion de voisins dans une maison, en soirée, ou l'on discutait et où l'on échangeait les nouvelles. Ce n'étaient pas des réunions de musique et de danse, bien qu'il pouvait y en avoir à l'occasion. On trouvait le même type de réunion en Ecosse. 
Au cours du XXème siècle, le sens de bal ou de réunion de danse a progressivement remplacé la première signification de ce terme. Le céilà n'en reste pas moins un moment de convivialité, où l'on se rencontre et l'on se détend en musique. Que les timides se rassurent, danser n'est pas obligatoire !
L'apéro-concert est sous la houlette d'un duo guitare et flûte traversière. Arnaud Ciapolino, qui a joué aux côtés d'Alan Stivell, et Roland Conq, ont déjà un long parcours autour de la musique traditionnelle.
Leur duo joue un répertoire de musiques celtiques élargi où se croisent strathspey écossais, valses puisées dans les chansons gaéliques des îles Hébrides, reels du Cap Breton et d'Irlande.
La musique du céilà est assurée par Brandon Fairy, cinq musiciens habitués des sessions rennaises qui distillent une musique irlandaise swing et énergique. Emmené par un tin wistle survitaminé, soutenu par une flûte traversière et un accordéon diatonique, le tout accompagné par un bodhran, une guitare et un piano, le quintette retrouve toute la magie du groove des sessions irlandaises.
 |
 |