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Fernandel - Portrait / Foxoo
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Source : #6402 Publié le 26/01/12 | Vues : 39

Fernandel / Portrait


Né en 1903, Fernand Joseph Désiré Contandin est très tôt plongé dans l'univers du music-hall : dès l'âge de cinq ans, il se produit en grognard dans le spectacle Marceau ou les enfants de la République ! Exerçant plusieurs métiers pour gagner sa vie, il forme un tandem comique avec son frère Marcel. Mais en 1926, Fernandel est engagé à l'Odéon de Marseille et triomphe dans l'opérette Le Cavalier Lafleur. Deux ans plus tard, il monte sur les planches à Bobino, à Paris. C'est alors qu'il est remarqué par le cinéaste Marc Allégret qui lui confie le rôle d'un chasseur dans Le Blanc et le noir (1930), d'après la pièce de Sacha Guitry.







Avec son sourire chevalin, son regard clair et sa diction savoureuse, Fernandel séduit rapidement le public. Révélant une sensibilité qu'on ne lui connaissait pas dans Angèle (1934) de Marcel Pagnol, où il campe un naïf au grand coeur, il refait équipe avec le réalisateur provençal dans Regain (1937), Le Schpountz (1937) et La Fille du puisatier (1940). Pourtant, Fernandel doit sa popularité à des oeuvres comiques délurées, particulièrement appréciées pendant les années de crise, comme François Ier (1937), où il s'illustre dans la séquence du supplice de la chèvre et Raphaël le Tatoué (1938).




Le succès est tel qu'entre 1938 et 1939, Fernandel reçoit près de soixante propositions de films ! A la Libération, il varie les genres, passant de l'humour grinçant de L'Armoire volante (1948) de Carlo Rim au mélodrame de Meurtres (1950) de Richard Pottier ou du Fruit défendu (1952) d'Henri Verneuil. Après le formidable Topaze (1950) de Marcel Pagnol, il s'illustre dans le polar L'Homme à l'imperméable (1956) de Julien Duvivier et le western parodique Dynamite Jack (1961) de Jean Bastia.

Au début des années 50, Julien Duvivier lui offre le rôle de don Camillo dans le premier volet d'une saga légendaire. En prêtre tiraillé entre sa foi et ses conflits avec le maire communiste de la ville, Fernandel connaît son plus grand triomphe. Le succès est encore au rendez-vous avec La Vache et le prisonnier (1959) d'Henri Verneuil. Fernandel disparaît en 1970, en plein tournage de Don Camillo et les contestataires.


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