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Horace Andy - Portrait / Foxoo
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Source : #6402 Publié le 19/11/10 | Vues : 153

Horace Andy / Portrait


Ça débute en 1951 en Jamaïque, pas très loin de Kingston, Horace Hinds, ce cousin de Justin Hinds (star du ska avec ses Dominoes) n'a pas grand-chose d'autre à attendre de la vie que la fée musique se penche sur lui. En guise de fée, ce sera Coxsone Dodd de chez Studio One qui le lancera comme un produit en le rebaptisant Horace Andy, en hommage à Bob Andy des Paragon. Ainsi lancé, Horace Andy va enchaîner les singles et peu à peu imposer son timbre si particulier, doux et triste, engagé et nonchalant. En quelques singles, il devient une des voix les plus originales de la Jamaïque avec ses hits tels que Fever, Mr bassie, ou encore Skylarking qui marquera à jamais l'histoire du reggae.







Mais pour bien comprendre la musique d'Horace Andy, il faut accepter de se perdre dans une discographie pléthorique, là on découvre comment Andy n'a cessé de retravailler ses morceaux au fil des rencontres (Niney The Observer, Prince Jammy, Jah Shaka, Massive Attack, etc) : Lovers, roots, dub, Horace Andy traverse les styles et les âges. De Kingston au Connecticut, en passant par New York et Londres, il multiplie les collaborations, se fend de reprises dépassant les originaux (« Where do the children play » de Cat Stevens, « Ain't no sunshine » de Dr Alimantado).



Mais Horace Andy n'est pas un suiveur, c'est bien les jeunots alors inconnus de Massive Attack qui demanderont à Andy de venir collaborer avec eux. L'alchimie sera parfaite sur les albums Blue Lines, et Mezzanine au point qu'on assimilera souvent Horace Andy comme chanteur et membre à part entière du groupe. Il est aujourd'hui toujours sur la route avec Massive Attack, avec qui il collabore depuis maintenant quinze ans.

La boucle est bouclée, mais l'aventure ne s'arrête pas là pour notre crooner, car loin d'être croulant Horace Andy repart en live aux cotés du Homegrown band avec Stepper et sa section cuivre de légende (Sly & Robbie, Pierpoljak, Grace Jones, etc), l'occasion d'entendre une des plus belles voix du reggae et de se frotter à une légende.


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