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Jacques de Voragine - Portrait / Foxoo
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Source : #160 Publié le 09/04/09 | Vues : 153

Jacques de Voragine / Portrait


La vie des saints, c'est ce que relate la "légende dorée" écrite par Jacques de Voragine au XIIIe siècle. Entretien avec Diane de Selliers à l'occasion de la réédition de la légende dorée de Jacques de Voragine dans la "Petite collection".







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"La Légende dorée, de Jacques de Voragine, illustrée par les peintres de la Renaissance italienne, La petite collection, Diane de Selliers, éditeur, 2009"

Jacques de Voragine est né en 1228 à Varage, ville côtière de Gênes, en Italie, à mi-chemin entre Savone et Voltri, d'où son nom latin Jacobus de Varagine. L'erreur d'un copiste substituant un « o » au premier « a » de son nom aura valu à l'auteur de devenir Jacques de Voragine.

Jacques de Voragine a seize ans quand, en 1244, il entre dans l'ordre des Frères Prêcheurs fondé par Saint Dominique en 1215. Tour à tour novice, moine, professeur de théologie, prédicateur, Jacques de Voragine allie une science des moeurs si pures et une vertu si grande, que tous les couvents dominicains du nord de l'Italie conservent le souvenir de ce personnage saint.

C'est vers 1255 que Jacques de Voragine écrit la Légende dorée. Frère prêcheur avant tout, son chapitre le plus long est consacré à saint Dominique, mort depuis moins de cinquante ans.

En 1292, Jacques de Voragine devient archevêque de Gênes.
Alors que les Guelfes (partisans du pape) et les Gibelins (partisans de l'empereur) s'affrontent depuis 1260, Jacques de Voragine réussit, en 1295, après trois ans d'effort, à obtenir qu'ils se réconcilient.

Jacques de Voragine participe donc à la pacification des clans Mascherati (gibelins) et Rampini (Guelfes) ainsi qu'à diverses opérations diplomatiques entre Gênes et Venise.

A travers son texte et sa vie, on remarque que pour Jacques de Voragine, la nécessité évidente est d'être compris par le plus grand nombre.

Avant de mourir en 1298, Jacques de Voragine dispensa les pauvres du prix de ses funérailles et demanda que son corps reposa dans l'église de son ancien couvent et non dans la cathédrale auprès des autres évêques.


"La Légende dorée, de Jacques de Voragine, illustrée par les peintres de la Renaissance italienne, La petite collection, Diane de Selliers, éditeur, 2009"

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