Pour accéder à toutes les fonctionnalités de ce site, vous devez activer JavaScript. Voici les instructions pour activer JavaScript dans votre navigateur Web.

Juliette Noureddine, chanteuse - Portrait / Foxoo
Local-events / Vos évènements relayés sur Twitter GUIDE   SUIVRE
Ma ville   Mes évènements   Annoncer un évènement
Source : #160 Publié le 01/04/08 | Vues : 1537

Juliette Noureddine, chanteuse / Portrait


Après une Victoire de la Musique en 2006, Juliette Noureddine nous revient en 2008 avec une tournée sur les routes de France. **

Avec son orchestre symphonique de six musiciens et pour ce nouvel opus, parmi bijoux et babioles, nous allons rencontrer des tigres et des princesses amoureuses, des gens qui ronflent, des dôles de gens ! il y aura des bêtises, des colères, de la mélancolie et des Lapins ! Alors entrez dans le pays des merveilles de Juliette Noureddine où l'humour, le cocasse, la fantaisie et la gravité se catapultent dans une orgie d'orchestrations en couleurs exclusivement.








Biographie de Juliette Noureddine :

Juliette Noureddine, née en 1962 (Paris 17è), tient son prénom d'une grand-mère maternelle. Son nom signifie lumière de la foi en kabyle. Juliette Noureddine a des origines kabyles par son grand-père paternel (Lucien) et limousines par le reste de sa famille. Son père, Jacques, saxophoniste et clarinettiste, enregistrera notamment sur des chansons de Boby Lapointe.

Juliette commence le piano à 7 ans et affirme son goût pour la musique durant ses années de collège à Suresne. A 13 ans, elle part pour Toulouse, son père devenant titulaire de clarinette basse et deuxième clarinettiste à l'orchestre du Capitole.
Juliette écrit sa première chanson à 15 ans avec un titre qui décoiffe déjà : « Ce soir je couche avec Chopin ».

Après le bac, ce sera Fac de Lettres pendant 6 mois puis musicologie pendant 3 mois. Juliette rédige ensuite quelques rédactionnels pour le Petit Futé puis se fait embaucher par le patron d'un établissement toulousain, le « Méchand Loup ». Elle y chantera tous les soirs pendant 18 mois. Juliette Noureddine écumera aussi piano bars et restaurants, accompagnée d'un accordéoniste, Léon, sur un répertoire des années 30 (Boby Lapointe, Piaf, Brel, Guidoni).

En 1982, Juliette Noureddine chante seule dans le bar l'Eclusane, où elle rencontrera Bernard Joyet qui écrira bien plus tard textes et musiques de plusieurs chansons des albums de Juliette.

Juliette Noureddine donnera son premier spectacle en 1985 et assurera des premières parties, comme celles de Nougaro ou Ferré. Elle chantera cette année là sur la scène ouverte du printemps de Bourges. En 1986, Juliette figure parmi les Découvertes du Printemps de Bourges et auto-produit sa première cassette.

En 1989, Juliette Noureddine fait la rencontre de Mysiane Alès qui deviendra sa productrice et impresario pendant 14 ans. En 1990, c'est la première tournée qui l'emmènera d'Evry à Sarrebruck en passant par le Québec. C'est en 1991 que nait le premier album « Qué Tal ?», puis vient la tournée des festivals d'été, Avignon et les Francopholies. L'année 1992 est marquée par des concerts au Théâtre des Dix heures et au Théâtre de la Ville, mais aussi le début de l'écriture de l'album « Irrésistible» avec la complicité de Pierre Philippe. L'album sortira en septembre 1993, avant les concerts aux Francopholies de Montréal en novembre.

1994 marque le début des récompenses avec le Grand Prix de l'Académie Charles-Cros, la nomination aux Victoires de la Musique ou la « fête à Juliette » lors des Francopholies de la Rochelle, puis le passage chez Pivot avec Frédéric Dard où Juliette interprétera « Petits métiers ». La chanson « Tout est bon dans le cochon » sera enregistrée cette année-là. Fin 1994 Juliette Noureddine se produit du 8 au 31 décembre à l'Auditorium des Halles, spectacle duquel sera tiré le disque « Juliette chante aux Halles ».

En 1995, Juliette publie quelques nouvelles, sous le titre « La Valse » puis se produit au théâtre d'Ivry dans un spectacle intitulé « Rimes féminines ». Le disque éponyme, reprenant les chansons du spectacle, sort en février 1996. Spectacle qui sera donnée ensuite partout en France. En fin d'année, Juliette donne une série de concertes à l'Auditorium St Germain des Prés.

1996 marque l'arrivée du second piano dans les spectacles de Juliette, second piano d'abord tenu par Didier Goret puis Karim Medjebeur quelques années plus tard.

La notoriété monte d'un cran en 1997 avec la Victoire de la Musique, catégorie « révélation de l'année ». En fin d'année, c'est la salle Gaveau qui accueille le spectacle « Deux pianos », le disque du même nom sortant en février 1998. Année 1998 fructueuse avec la sortie d'un nouvel album, « Assassins sans couteaux », avec la collaboration de Bernard Joyet et Franck Giroud.

En février 1999, c'est l'Olympia de Bruno Cocatrix, Karim Medjebeur prenant le relais au second piano. Catherine Trautman lui remet à la fin d'une représentation les insignes de Chevalier de l'ordre des Arts et Lettres. Puis vient la tournée du spectacle qui se prolongera jusqu'en 2001.

L'année 2001 marque le changement de maison de disque, avec la signature chez Polydor, sous le label Universal. En janvier 2002, Juliette Noureddine convie son public au « Festin de Juliette » , disque dont elle signe la quasi-totalité des chansons, paroles comme musiques. Dédié aux plaisirs de la vie et de la table, l'album, à la fois raffiné, grivoix et épicurien, reçoit le Prix de l'Académie Charles Cros. En 2002, Juliette se produit en au Casino de Paris (mars), tourne dans un téléfilm (« L'année de mes 7 ans »), joue un rôle de récitante dans « Le carnaval des animaux » de Camille St-Saens au parc animalier de Sainte-Croix Rhodes, spectacle qui sera repris à Cambrai puis au Théatre du Trianon. Toujours en 2002, Juliette écrit pour Olivia Ruiz « J'aime pas l'amour », puis enregistre « Les loups sont entrés dans Paris » sur un album collectif de reprises de Serge Reggiani. Et enfin, Juliette la multi-facettes, intervient dans une émission de radio sur France Musiques, « Chroniques ironiques », avant d'être remerciée par ses propos trop libres.

L'année 2003 sera marquée par une série de concerts salle Gaveau, avec l'orchestre Lamoureux, puis Juliette l'éclectique s'improvise peintre avec un tableau vendu aux enchères au profit de l'institut Gustave Roussy dans le cadre de l'opération « 100 femmes pour la vie ».

En 2004 sort la première compilation d'une chanteuse de 42 ans au répertoire bien étoffé, suivi des concerts « Ma vie mon oeuvre mon orchestre » en mars-avril dans sa fidèle salle Gaveau, puis dans une version écourtée aux Francofolies de la Rochelle. Le week-end, Juliette anime son émission de nuit sur France Musiques, « Juliette ou la clé des sons ».

2005 est une année de changements : changement de producteur, sortie d'un nouvel album « Mutatis Mutandis », avec des rythmes latino de tango, salsa, flamenco. Début avril, Juliette Noureddine se produit au Grand Theatre de Québec, accompagnée de l'Orchestre Symphonique de Québec. Fin 2005, Juliette publie un autoprotrait (« Mensonges et autres confidences », puis sort un premier DVD, « Fantaisies héroïque », tiré de concerts au Grand Rex.

L'année 2006 est marquée par une Victoire de la Musique.


En savoir plus
Partager :
Facebook