Laurence Jenkell / Portrait
Laurence Jenkell vit et travaille à Vallauris, sur la Côte d'Azur. Sa rencontre avec Arman a été déterminante dans sa jeune carrière. Après les « inclusions », elle met en place le procédé du « wrapping » qui va lui ouvrir d'autres voies esthétiques. Sa démarche s'inspire des modèles historiques que sont le Nouveau Réalisme et le Pop Art. L'artiste se situe aussi dans cette lignée de créateurs qui mettent la technologie numérique au service du Kitsch.
Difficile de ne pas penser évidemment à Jeff Koons ou Takashi Murakami qui ont, eux aussi délibérément développé leurs oeuvres au sein de cet esthétisme. C'est depuis l'été 2009 que Laurence Jenkell avec sa série de drapeaux customise sa forme bonbon qui est devenue, par ce procédé de détournement, sa marque de fabrique. L'objet bonbon va être, en quelque sorte, interrogé, passé au travers d'un process qui va lui enlever sa fonction première. L'artiste brise alors l'ordre établi d'une valeur culturelle en bousculant sa mémoire pour le fixer dans un moment d'éternité. Après avoir travaillé intensément la forme plastique du bonbon, Laurence Jenkell se concentre depuis peu sur une nouvelle sculpture issue de la torsion des papillotes de son bonbon : c'est l'aventure de l'ADN.