Petrika Ionesco / Portrait

Petrika Ionesco prendra la nationalité française en 1976. La France, l'Angleterre, l'Irlande, l'Allemagne, l'Italie (Biennale de Florence) lui permettent de monter d'innombrables pièces de théâtre entre 1973 et 1989. Il est aussi le metteur en scène de ses propres créations. En 1980, Petrika Ionesco se lance dans la mise en scène d'opéra. Il va alors enchaîner les salles les plus prestigieuses : Bastille pour la saison inaugurale, Garnier, le Metropolitan Opéra de New York, la Scala de Milan, Rome, Catane, Vienne, Monte-Carlo, Liège, Orange. Depuis dix-huit ans, les directeurs de salles se l'arrachent.

Bientôt, Petrika Ionesco rejoint les dieux du stade. Son « Aïda » au Stade de France accueille plus de 80 000 spectateurs, son « Romeo et Juliette » en drainera un million. Les stades d'Amsterdam, Düsseldorf, Melbourne, Hambourg, Munich vont ensuite l'accueillir. Pour l'inauguration de l'Opéra de Paris, il mettra en scène « Otello « de Verdi et les plus prestigieuses salles internationales l'accueilleront, telles le Metropolitan à New-York, la Scala de Milan, Rome, Venise, Vienne, Genève, Monte-Carlo, Amsterdam, Barcelone, Tokyo, Santiago de Chili... Petrika après quelques années d'absence est revenu vers nous l'an dernier. Il a signé, à la Villa Eilenroc, un Macbeth remarquable qui restera dans les mémoires au même titre que le sont restés ses « Otello » et « Don Giovanni » ovationnés, une quinzaine d'années plus tôt, par le public d'un Chantier Naval Opéra archicomble. Petrika a travaillé avec les plus grands : Rudolf Noureev, Carolyn Carlson...