Vincent Ségal / Portrait

Vincent Ségal est un musicien du XXIe siécle : violoncelliste virtuose formé à l'école «française» du conservatoire, Vincent a rapidement pressenti que sa génération allait abattre les dernières frontières géographiques et culturelles. Quelques années avant l'explosion des musiques dites «du monde» et la révolution internet, il s'embarque pour des aventures musicales sans filet avec le citoyen du monde Nana Vasconcelos, d'obscurs graffeurs du Bronx ou le roi du bikutsi camerounais Mama Ohandja.

Une fois contaminé par le virus de la prise de risques, Vincent Ségal ne cessera d'expérimenter, rencontrer et apprendre auprès de maitres de musiques les plus divers. Près de vingt ans plus tard, il est certainement le seul violoncelliste à être réclamé par la pop star Mathieu Chédid, le compositeur de films oscarisé Alexandre Desplat, le groupe de hip hop californien Blackalicious ou l'égérie Laurie Anderson tout en étant capable de tenir une place de soliste à l'IRCAM ou avec le London Symphonic Orchestra. Quand il joue sa propre musique, Vincent Ségal s'inspire de ses innombrables voyages et expériences.

A travers le monde, inépuisable, Vincent Ségal a dansé et fait danser. Dans les clubs underground comme dans certains opéras, dans les boites de jazz comme dans les festivals de rock, il s'est mêlé jusqu'à l'ivresse à des corps en mouvements. Dans son premier enregistrement de violoncelle solo entièrement acoustique, il a souhaité regrouper de petites pièces composées en souvenirs de ces pistes de danses qui ont changé sa vie. Le résultat est publié sur quatre faces de vinyles 45 tours 180g, en tirage limité. Un objet rare et précieux, à l'image d'une certaine conception de la musique.